top of page

 

De la Galerie Tozart qu’elle a créée au cœur de la médina de Tozeur, Raoudha Bribech, a fait un rendez-vous des artistes de passage dans le Djerid. Venus de Tunisie, d’abord, car il faut savoir mêler les sensations, les parfums, les couleurs de la Méditerranée qui marquent le nord ou la côte, avec la culture saharienne forgée dans le désert et dans l’oasis. De cette rencontre naissent de fructueuses créations, aussi singulières que peut l’être cette confluence. Mais on n’est pas surpris d’y croiser aussi les œuvres photographiques d’un brillant artiste japonais, qui a saisi avec une intuition sûre le charme envoûtant de la cité, ou celles d’un marqueteur alsacien qui a voulu renouveler techniques et sujets, et tout cela mêlé aux poteries anciennes surgies des mains des artisans tunisiens. C’est au croisement de ces sensibilités que se situe la peinture de Raoudha.

 

Elle nous montre comment, pour être compris partout, il faut être de quelque part. L’enracinement est un outil de la liberté. Sans racine, nous serions ballottés par les vents. C’est au contraire parce qu’elles sont ancrées dans la réalité humaine et les paysages du Djerid, que les toiles de Raoudha Bribech touchent tous les cœurs.

 

Venez à leur rencontre, entrez dans cet univers«  chaleureux, avec à l’esprit cette devise d’Eluard, le poète ami des peintres : «Tout le soleil sur la terre Sur les chemins de la beauté ». Raoudha vous y attend, libre et fière comme les femmes de son pays ; sa palette et ses pinceaux vous diront la vie et ses espoirs indomptables.

                                                                                                     J.Y. AUTEXIER

 

 

 

Dans le vieux quartier ou la médina de Tozeur cette ville qui s’enfuit dans sa légende du sud tunisien, au bout d’une ruelle, une veille porte marquée par le temps s’ouvre sur une entrée discrète et sobre… On suit l’entrée en schikan appelée skifa, où sont exposées des œuvres d’artisanat, on se trouve dans  un  patio traditionnel et accueillant de vieilles portes aux trois heurtoirs. Ces portes adossées au temps qui s’enfuit  racontent des anciennes histoires… ici on rattrape le souffle sous le vénérable  palmier majestueux qui ouvre ses bras aux  visiteurs et les  invite à déguster un thé à la menthe dans l’ombre qu’il créé dans ce havre de paix. Dans cette vieille maison on peut  retrouver le temps perdu, le temps de vivre …

bottom of page